Après avoir triomphé lors du premier affrontement contre l’AC Milan (2-0), les athlètes de l’Inter Milan ont également prévalu lors du match retour mardi (1-0). Ils accèdent ainsi à leur toute première finale de la Ligue des champions depuis 2010.
Dans cet affrontement milanais palpitant, il n’y a finalement pas eu de contestation et c’est l’Inter qui règne en maître sur la capitale lombarde ce mardi 16 mai. Cependant, l’enjeu majeur pour les Nerazzurri réside ailleurs, car après 13 longues années, ils retrouvent enfin la prestigieuse finale de la Ligue des champions. Cette qualification est d’autant plus gratifiante qu’elle a été obtenue aux dépens de leur rival Rossoneri, qui a été totalement inexistant lors de ces deux confrontations. L’Inter a remporté le match retour grâce à un but de Lautaro Martinez (1-0), confirmant ainsi sa domination déjà observée lors du match aller (2-0).
Il y a une semaine, l’AC Milan a été sévèrement battu par les deux réalisations d’Edin Dzeko et d’Henrikh Mkhitaryan. Cette demi-finale retour a commencé dans une situation particulièrement difficile pour l’équipe. Marquer deux buts contre l’Inter, ne serait-ce que pour forcer une prolongation, est déjà un défi considérable dans des circonstances normales. Pour l’AC Milan, cela semblait presque impossible, d’autant plus qu’elle n’avait réussi à marquer aucun but lors de leurs trois précédentes confrontations en championnat (0-1), en Supercoupe d’Italie (0-3) et, bien sûr, lors du match aller.
Maignan maintient son équipe dans le match
Les Rossoneri ont une fois de plus éprouvé des difficultés à menacer l’Inter lors de leur affrontement mardi. Malgré le retour de Rafael Leao dans la formation de départ, les coéquipiers d’Olivier Giroud – qui n’a guère eu d’occasions de briller – n’ont presque jamais été en mesure de représenter une réelle menace. Seul le début du match a réellement fait frémir les supporters de l’Inter, lorsque Théo Hernandez a failli surprendre André Onana avec une frappe flottante (5e), avant que le gardien camerounais n’arrête la tentative trop faible de Brahim Diaz (11e).
La dernière opportunité de l’AC Milan dans cette deuxième manche des demi-finales ? Une tentative trop déviée de Leao (38e). Après cela, plus rien, car les Rossoneri n’ont pas su tirer profit de leur bon début, contrairement à l’Inter lors du match aller. Les joueurs dirigés par Simone Inzaghi n’ont finalement eu qu’à contrôler le rythme du jeu et chercher des occasions en contre-attaque. Une stratégie qui a porté ses fruits avec le but du capitaine Lautaro Martinez, dont la frappe a échappé aux mains de Mike Maignan (74e).
Lors du premier affrontement, le portier français avait effectué plusieurs interventions cruciales afin de maintenir son équipe en vie dans cette double confrontation. Hier soir, « Magic Mike » a réalisé de nouveaux arrêts décisifs face à Nicolo Barella (13e), Edin Dzeko (39e), Martinez (78e) et Romelu Lukaku (90e+2). Toutefois, Maignan ne peut assumer toutes les responsabilités et encore moins marquer les buts qui ont fait défaut à l’AC Milan lors de cette demi-finale.
Une renaissance pour l’Inter
Les fervents supporters du champion italien de 2022 regretteront sûrement les choix tactiques tardifs de Stefano Pioli, qui a attendu que le premier but soit marqué avant d’apporter des modifications. Après avoir remporté la Serie A l’année dernière, l’AC Milan échoue aux portes de la finale de la Ligue des champions, une compétition qu’il n’a plus disputée depuis 2007. De plus, les Rossoneri vont faire face à une fin de saison emplie d’incertitudes : classés cinquièmes en championnat italien, ils ne sont pas assurés de retrouver la Ligue des champions l’année prochaine.
Pour l’Inter, cette victoire représente avant tout une revanche contre leur rival milanais, qui les avait éliminés en demi-finales lors de la saison 2002-2003. C’est surtout une renaissance pour les Nerazzurri, qui atteindront la finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2010, année où ils avaient remporté la compétition contre le Bayern Munich. Déjà qualifié pour la finale de la Coupe d’Italie qui se déroulera le 24 mai, l’Inter Milan en disputera une autre le 10 juin à Istanbul. Une seule certitude : le club sera considéré comme l’outsider lors de cette finale, où il affrontera le Real Madrid ou Manchester City.
